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 | Fondée en 1922 sous le nom de « Swallow Sidecar Company » par William Lyons, la société n'a pris le nom de Jaguar qu'en 1945. Jaguar a racheté le fabricant automobile Daimler en 1960 (à ne pas confondre avec la société Daimler-Benz). La société est restée indépendante jusqu'à ce qu'elle soit nationalisée dans la British Motor Corporation en 1966. En 1984, le gouvernement de Thatcher a privatisé la société jusqu'à ce qu'elle soit reprise par Ford en 1989-1990. En 1999, Jaguar devenait une part du groupe Premier Automotive avec Aston Martin, Land Rover, Volvo et Lincoln. Le modèle le plus marquant est la XJ, qui est produite depuis 1968 et qui reste pour beaucoup la Jaguar ultime. Les modèles XJ les plus luxueux portent les marques Vanden Plas ou Daimler. Jaguar a produit aussi des voitures moins inaccessibles (par exemple S-Type et X-Type conçues récemment), des voitures de sport (XK120, XK150, E-Type, XJS, XK8…) ou encore quelques sportives de course (XJ220 et XJR15). Localisée à l'origine à Blackpool puis Coventry pour être au cœur de l'industrie automobile britannique, la marque a ses usines actuelles de Browns Lane à Coventry, à Castle Bromwich, à Birmingham et enfin celles d'Halewood à Liverpool. La marque a connu de grands succès en sport automobile, particulièrement lors des 24 heures du Mans où elle a gagné en 1951 et 1953 avec la C-Type, puis en 1955, 1956 et 1957 avec la D-Type. Ford a repris l'équipe de Formule 1 en 1999 et l'a renommé en Jaguar pour la saison 2000. Depuis, l'équipe a connu des performances en dents de scie jusqu’en 2005 où l'écurie est cédée pour un prix symbolique au magnat de la boisson énergétique Red Bull. | ||
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La Jaguar C-X16 en vidéo
Jaguar avait déjà ravi les visiteurs du Mondial de Paris 2010 en y présentant le concept C-X75. Un an plus tard à Francfort, le constructeur britannique soutenu par son propriétaire indien nous présente un autre concept des plus séduisants.
Cette fois néanmoins, l'auto apparaît parfaitement réaliste. Une bonne raison à celà : ce coupé sport sera bel et bien produit dans quelques temps sous une forme (style et technique) que l'on peut imaginer très proche de celle du concept.
Afin de mettre en scène sur leur futur terrain de jeu le C-X16, son V6 compressé et son système KERS 'push-to-pass', Jaguar diffuse aujourd'hui la séquence suivante :
JAGUAR C-X16
Même sous l’ère Indienne, Jaguar ne perd rien de son caractère sportif. En voici pour preuve le concept Jaguar C-X16. Trapu, sensuel, il semble très abouti, autant en termes de style qu’au chapitre technologique. La carrosserie reprend ainsi les proportions du coupé XK et quelques traits caractéristiques très Jaguar, tels la forme de la calandre, le long capot ou la poupe musclée. Quelques anecdotes stylistiques sonnent également comme un hommage, telle la lunette arrière articulée formant un hayon, comme sur la Type E. L’habitacle, lui, s’inspire de l’univers aéronautique, le rouge vermillon en moins…
Bref, commercialisée telle quelle, la C-X16 ne choquerait pas dans la production actuelle. En termes mécaniques non plus d’ailleurs. Downsizing oblige, on trouve sous le capot un tout nouveau V6 à compresseur d’une cylindrée de 3 litres, annoncé comme une « évolution modulaire » du bloc AJ V8. Ce V6 est doté d’une injection directe et d’un compresseur volumétrique de type Roots. Cette mécanique optimisée est épaulée par un bloc électrique du genre KERS, permettant une puissance totale de 380 ch.
Une fonction 'Push to pass', via un bouton au volant, permet de profiter de toute la puissance électrique disponible pour aider le bloc essence lors des dépassements. Cette réactivité permet des performances pour le moins remarquables : le 0 à 100 km/h est annoncé en 4,4 secondes, et il lui faut un peu plus de 2 secondes pour passer de 80 à 120 km/h. Enfin, Jaguar annonce avoir limité la vitesse maximale à 300 km/h. Rien à envier à un V8, donc, d’autant que la consommation moyenne, moins de 7 litres en cycle mixte, se révèle remarquable.
Goodwood Revival : la Type E à l'honneur
En cette rentrée, en plus de sa présence au Salon de Francfort avec le concept C-X16, Jaguar se trouvera également représentée lors du festival Goodwood Revival. Prenant place outre-Manche du 16 au 18 septembre, celui-ci accueillera une course de 45 minutes réservée aux modèles Type E. Parmi eux, viendra une douzaine de rares versions Lightweight produites entre 1961 et 1966. Au volant se tiendront par ailleurs quelques célébrités : Gerhard Berger, Adrian Newey, Andy Priaulx, Andy Wallace ou Rowan Atkinson.
Puis outre la Type E, seront exposées par Jaguar UK les SS100, XK120, XK140 ou Type D.
Salon de Francfort 2011 : Jaguar C-X16
À quelques encablures du Salon de Francfort, Jaguar dévoile clichés et informations concernant son très séduisant concept C-X16.
Jaguar annonce officiellement la présentation au Salon de Francfort 2011, d'un nouveau concept baptisé C-X16. Le seul croquis pour le moment disponible laisse entrevoir un profil de coupé fidèle au style Jaguar.
Si les informations officielles restent encore très limitées, la firme anglaise précise que ce concept se trouve être « le prélude d'une future sportive Jaguar, dont le but sera d'établir de nouvelles références dans sa catégorie, en termes de design, de comportement dynamique et de technologie ». Ce concept C-X16 donnera ainsi naissance à un modèle de série. On prévoit son lancement pour la fin 2012.
Hiérarchiquement, celui-ci se placera sous le modèle XK, et devrait être décliné en versions coupé et roadster. Les derniers rapports à son sujet évoquent une nouvelle plateforme en aluminium, une face avant inspirée du séduisant concept C-X75, et une gamme de moteurs V6 atmosphériques ou compressés.
Le concept annonciateur C-X16 sera dévoilé sur le stand Jaguar du Salon de Francfort le 13 septembre prochain.
Jaguar XJ, l'étrange cabriolet 4 portes
On a donc ici affaire à un cabriolet à quatre portes ayant au final bien peu de sex-appeal. L'entreprise américaine voit pourtant ce modèle comme le plus ardu qu'elle ait eu à réaliser. Disponible à partir de l'ensemble de la gamme XJ, ce cabriolet débute au tarif non démocratique de 130 000 $ (V8 385 ch). De quoi lui préférer sans mal une Maserati GranCabrio.
Francfort 2011 : concept Jaguar XE
Au tout début des années 2000, Jaguar présentait un concept de roadster sport baptisé F-Type Concept (photos). Il était annoncé comme successeur spirituel de la célèbre Type E. Dix ans plus tard, Jaguar n'a toujours produit aucun modèle de série issu de cet alléchant concept.
Les rumeurs concernant l'arrivée d'un petit roadster Jaguar plus compact et sportif – dans sa version de base – que la XK se sont néanmoins multipliées ces dernières années. Le magazine britannique Autocar dit aujourd'hui avoir de solides informations concernant la présentation sous peu d'un concept annonçant la production de ce nouveau roadster. Tata, propriétaire de Jaguar, serait en effet décidé à étendre son offre sportive par le bas. Baptisé XE (selon Autocar), il devrait être présenté le mois prochain lors du Salon de Francfort.
Hiérarchiquement situé sous le roadster XK, le XE serait ainsi basé sur une toute nouvelle plateforme en aluminium, et pourrait mesurer environ 4,30 m de long. Il entrerait en concurrence directe avec le Porsche Boxster. Sous son capot avant, Autocar annonce la présence de blocs V6 au choix atmosphériques ou compressés, tandis qu'un petit 4-cylindres turbocompressé serait également à l'étude.
Un modèle qui entrerait en production dès 2012. Démenti ou confirmation sont maintenant attendues pour Francfort.
Bientôt des moteurs Jaguar Tata ?
Tata, qui a racheté en 2008 Jaguar et Land Rover à Ford, a confirmé cette semaine son intention de s'émanciper peu à peu des mécaniques américaines.
Les deux marques britanniques utilisent en effet des moteurs d'origine Ford, essence et diesel (Ford/PSA). Certes retravaillées avant de s'installer sous le capot des Range Rover ou Jaguar XF, ces mécaniques s'avèrent des plus satisfaisantes, fiables et efficaces. Pourtant, Ratan Tata, propriétaire de Tata Motors, a confirmé son intention de développer son propre moteur conjointement avec Jaguar et Land Rover. Les moyens de conception, de développement et de production du géant indien Tata sont tels qu'ils permettraient effectivement de minimiser les risques d'échec et d'envisager pareille solution. De quoi s'assurer plus d'indépendance vis à vis de Ford, et d'augmenter la synergie entre ces deux marques de luxe et leur propriétaire, explique Ratan Tata.
Par ailleurs, Tata envisage de produire davantage de modèles sur son site indien de Pune, qui ne fabrique pour le moment que le Freelander. Certains éléments constitutifs des modèles Jaguar et Land Rover pourraient également être produits en Chine prochainement.
Bonhams : rares Type E et Knobbly
Bonhams vient d'annoncer qu'à l'occasion de ses enchères prévues lors de Goodwood Revival, le 16 septembre prochain, deux modèles très spéciaux y seront présentés.
Le premier d'entre eux est une Type E Semi-Lightweight datant de 1964 (photo). Elle est le modèle routier le plus proche de la compétitrice Lightweight, alors que seuls deux exemplaires auraient été produits.. Et selon James Knight, haut responsable chez Bonhams, la Semi-Lightweight s'avère « peut-être la Jaguar de route ultime ». Équipée d'une lubrification par carter sec, d'un bloc revu, des jantes issues de la Lightweight, d'une boîte 5 ZF et d'un autobloquant Tork-Lok, elle était censée pouvoir atteindre les 265 km/h.
À ses côtés sera présentée une véritable compétitrice à moteur Jaguar ; une Lister-Jaguar à carrosserie "Knobbly" de 1958 ayant couru pour le team Briggs Cunningham, et considérée comme l'un des plus beaux modèles de Lister-Jaguar survivants. Elle est avec son châssis "BHL 101" la toute première des "Knobbly" et détient le record de victoires du Sports Car Club of America Championship. Elle aura dominé le championnat américain durant les saisons 1958 et 1959.
Le break Jaguar XF confirmé
Très appréciée pour la qualité de son comportement autant que pour celle de ses motorisations, la grande routière Jaguar XF devrait héberger d'ici peu quelques mètre-cubes supplémentaires.
Ayant récemment évoqué le futur de la marque avec le média Carsales, Andrew Whyman, ingénieur en chef du projet XF, a confirmé l'arrivée prochaine d'une version break issue de la grande berline anglaise. Un modèle qui viserait principalement l'Europe et les breaks haut-de-gamme en provenance d'outre-Rhin. L'homme n'a toutefois donné encore aucune date de sortie.
Enfin, A. Whyman aura précisé que Ian Callum, responsable du design chez Jaguar, envisageait quant à lui « quelque chose de différent, possédant caractère et panache ». On peut ainsi imaginer un break au style très affirmé privilégiant comme d'autres le design extérieur au volume intérieur. Les mètre-cubes supplémentaires pourraient donc ne pas être si nombreux.
Jaguar Type E célébrée à Goodwood
La Type E fête cette année ses 50 ans. Pour célébrer l'évènement, une sculpture a été érigée en son honneur devant la Goodwood House. Culminant à 28 mètres,
cet objet nous est proposé par l'artiste Gerry Judah qui s'est joué d'un assemblage de 500 m de tubes d'acier (offerts par Tata Steel) reprenant la forme du fameux modèle Jaguar. Des tubes normalement utilisés comme éléments de pipeline. Son processus de réalisation s'est étendu quatre mois durant. L'ensemble pèse 150 tonnes - soit l'équivalent de 122 Type E Série 1 nous dit-on - et a nécessité 10 jours d'installation.
Seront également présents à Goodwood cette année les Type C et D, ou la XK120. Elles ne feront pas que s'exposer en statique mais participeront à la Goodwood Hillclimb. Enfin, le très beau concept C-X75 apparu pour la première fois lors du Mondial de Paris 2010 et muni de deux turbines à gaz alimentant quatre moteurs électriques, sera présent afin quant à lui d'annoncer l'avenir de la marque.
La Jaguar XF 2.2 D prouve sa frugalité
Avant le retour d'une berline routière, c'est avec la grande routière XF que Jaguar tente d'étendre son champ d'action vers le bas. Précisément en installant sous le capot de celle-ci un 4-cylindres 2.2 diesel. Ça n'est pas le premier bloc à auto-allumage de la XF, mais il s'agit là de son premier 4-cylindres. C'est à la fois l'occasion pourJaguar d'offrir son modèle le moins cher et le plus économique.
Pour le prouver, Jaguar a envoyé deux testeurs britanniques dits indépendants au volant d'une XF 2.2 D, ce depuis l'usine de Castle Bromwich jusqu'à Munich. Un périple de 1 312 km comprenant autoroute, voies secondaires ou parcours urbains. Sans doute menée sans être bousculée, la XF n'aura pas fait le plein une seule fois pour afficher une consommation sur l'ensemble du voyage de 4,9 l/100 km.
À l'origine, ce 2.2 turbodiesel à injection directe a été développé conjointement par PSA et Ford. On le retrouve dans les 4007, C5, Mondeo, ou Freelander notamment. Il a ensuite été modifié par les ingénieurs Jaguar (turbo distinct, nouveaux injecteurs, vilebrequin spécifique, nouveau carter) et a été positionné longitudinalement afin de viser le train arrière. Il développe ici 190 ch et 450 Nm, permettant à la berline de près d'1,7 tonne de pouvoir atteindre les 100 km/h en 8,1 sec. Enfin, sous le capot de l'Anglaise, il est cette fois associé à un système Stop&Start et une transmission automatique ZF à 8 rapports (1 600 tr/min à 113 km/h sur le dernier d'entre eux)
Eagle Speedster, la Type E revisitée
Depuis 1982, Eagle restaure, reconstruit des Jaguar Type E, et uniquement cet élégant modèle. Basé en Angleterre, ce spécialiste de la belle Anglaise continue également de produire sa propre reconstruction de la Type E, dans le but de démontrer son savoir-faire dans ce domaine.
Il exposait au Salon Privé de Londres en 2009 son Speedster n°01. Eh bien, l'aventure continue alors que le petit restaurateur/recréateur exposait à nouveau la dernière déclinaison de son roadster néo-rétro il y a quelques jours au même Salon londonien. Pour réaliser cette Eagle Type E, il a utilisé un véritable modèle de 1966 comme base de travail (châssis). Eagle a ensuite reconstruit une voiture ayant de nouvelles spécifications parmi lesquelles des suspensions plus fermes, des freins performants, des pneus d'aujourd'hui, et un 6-cylindres en ligne 4.7 passé et d'origine obscure reconverti à l'injection électronique. Sa puissance atteint ici plus de 300 ch et un couple de 460 Nm dès 1700 tr/min. D'autant plus sérieux que l'auto ne pèse pas 1100 kg tous pleins faits. De bien belles balades en perspective, où la vigilance sera de rigueur. Il faut compter sur une accélération de 0 à 100 km/h de moins de 5,0 sec, et il est même possible de se risquer à grimper jusqu'à 280 km/h, la vitesse de pointe annoncée.
L'intérieur est à l'image de l'extérieur, très réussi et d'une apparente qualité. Un joli modèle qui mérite que l'on s'y intéresse.
Le SUV Jaguar en 2015 ?
Il faut bien s'y faire, comme Maserati, Jaguar aura prochainement un SUV dans sa gamme. Si ce changement est malheureusement irrémédiable, il ne reste qu'à espérer que ces pachidernes respectent un minimum la philosophie et l'héritage de ces marques sportives.
Selon Top Gear, ce devrait être le cas chez Jaguar avec un SUV qui aura pour mission d'être léger et vif.
Pour atteindre cet objectif, la technique habituelle du constructeur britannique sera employée, à savoir l'utilisation massive de l'aluminium. Mais en plus de la carrosserie, le châssis également pourrait adopter la technique de construction légère. Des choix qui devraient permettre au crossover d'économiser entre 200 et 300 kilos sur la balance.
Techniquement, le SUV Jaguar devrait offrir des motorisations allant du 4 cylindres au V6 en essence comme en diesel, avec des puissances variant entre 190 chevaux et 275. A terme, une déclinaison « R » du SUV pourrait se doter du V8 compressé des XKR pour un modèle très pimenté…
Dans tous les cas, c'est la boite automatique à 8 rapports développée par ZF qui devrait être chargée de transmettre la puissance aux 4 roues motrices.
Arrive prévue en 2015.
Eagle E-Type, beauté suspendue
En cette année de cinquantenaire de la Jaguar Type-E, les Britanniques de Eagle viennent d'annoncer la présentation lors du Salon Privé à Londres le 22 juin de l'E-Type Lightweight Speedster.
Suspendue dans le temps, cette création reprend les lignes racées de la Type-E Lightweight dans une version Speedster épurée de tout artifice. Aussi musclée que séduisante, la création finale est tout simplement sublime.
Mais la Eagle E-Type Lightweight Speedster ne se limite pas à une carrosserie. Si la Jaguar originelle était une véritable voiture de course, cette ré-interprétation est également sportive avant tout.
Son 6 cylindres en ligne 4,7 litres de 310 chevaux et 460 Nm de couple propulse les 1008 kg de la voiture à 100 km/h en moins de 5 secondes, pour une vitesse de pointe de plus de 260 km/h.
Eagle n'a cependant pas encore dévoilé les tarifs et la politique de fabrication de la E-Type Lightweight Speedster (série limitée, création sur demande ?). Ces informations supplémentaires devraient être communiquée en juin lors du rendez-vous londonien.
Jaguar restaure la Type-E Lindner Nöcker
Modèle unique, la Jaguar Type E Lindner Nöcker fut presque détruite dans un accident sur le circuit de Montlhéry en 1964. On a longtemps pensé ce modèle unique irréparable, mais le constructeur vient d'annoncer la fin de sa restauration, l'une des plus longues et complexes jamais entreprises, après 4 ans et 7.000 heures de travail.
Il faut dire qu'en partant d'une véritable épave, l'équipe de Classic Motor Cars dirigée par Peter Neumark a su reconstruire la voiture en utilisant plus de 90% des pièces d'origine. Pas moins de 5.000 heures ont été dédiées à la seule carrosserie ! Séparée en panneaux, la robe originale a été réaplatie, reformée puis rivetée et soudée selon la méthode originelle de fabrication.
Un travail de titan à la mesure de l'importance de la voiture. Déjà rarissime pour sa seule appartenance à la caste des Type E lightweight (12 exemplaires), la Lindner Nocker l'est d'autant plus. Représentante officieuse de Jaguarlors des 24H du Mans 1964, elle fut donc recarrossée pour adopter un aérodynamisme plus efficace et son moteur fut retravaillé afin d'en faire la voiture la plus puissante jamais produite par le département compétition de Jaguar. Elle finira par abandonner après 149 tours dans l'épreuve mancelle et sera détruite plus tard la même année.
La Jaguar Type E Lightweight Lindner Nöcker devrait participer à de nombreux évènements classiques dans les prochains mois.
Jaguar C-X75 : feu vert !
Pas de rumeur, de bruit de couloir ou de « on s'autorise à penser dans les milieux autorisés » aujourd'hui. Voilà une nouvelle 100% officielle : Jaguar va produire une version de série de la C-X75, véritable star du Mondial de Paris.
La Jaguar C-X75 devrait abandonner lors de sa mise en production sse turbines au gaz, mais conservera un principe d'hybridation afin de pouvoir annoncer des rejets inférieurs à 99 g/km de CO2 et une autonomie entièrement électrique de 50 km.
Quelque soit le principe adopté, l'efficacité et la sportivité devraient être au rendez-vous puisque Jaguar promet de franchir la barre des 100 km/h en environ 3 secondes, celle des 160 km/h en moins de 6 secondes et plus de 320 km/h en pointe.
Afin de réaliser cette version de série de la C-X75, Jaguar a décidé de s'associer à Williams F1 dans des domaines aussi variés que la conception en carbone du châssis que le système hybride. Certaines rumeurs évoquent d'ailleurs l'utilisation comme moteur thermique d'un 1.6 L turbo prévu pour les futures F1.
Produite en Angleterre à 250 exemplaires, la Jaguar C-X75 coutera entre 780.000 et 1 million d'euros. Le constructeur ne donne cependant pas de calendrier ni d'échéance pour son arrivée.
Jaguar restyle les XF et XK
En douceur. Jaguar profite du salon de New-York pour dévoiler des versions légèrement mises à jour de la berline XF et des coupés et cabriolet XK.
La première se démarque par une grille revue ainsi que des optiques plus inspirées de la XJ, adoptant le Xénon ainsi que des feux de jour à LED. On retrouve par ailleurs ces même diodes sur les optiques arrière. Les plus attentifs distingueront également un capot moteur ainsi que des prises d'air retouchées à l'avant.
Dans l'habitacle, les sièges ont bénéficié d'une très légère mise à jour, tout comme certains éléments de la console centrale (écran tactile, instrumentation digitale et sélecteur de vitesse).
Le plus important reste bien entendu l'arrivée du 4 cylindres Diesel de 2,2 litres. Un bloc revendiquant 187 chevaux pour 450 Nm de couple qui, à travers une boite automatique à 8 rapports, permet à la Jaguar XF d'effectuer le 0 à 100 km/h en 8,5 secondes, d'atteindre 225 km/h, de consommer en moyenne 5,4 l/100 km et de rejetter 149 g/km de CO2.
De son côté, la Jaguar XK conserve les mêmes attributs mécaniques que précédemment, mais affiche quelques nouveautés en matière de style. Comme pour la XF, elle s'offre un nouveau regard caractérisé notamment par les feux de jour et des optiques arrière à LED surplombant à l'avant un bouclier retouché. Elle bénéficie en outre d'options permettant de bénéficier d'améliorations développées pour la XKR-S.
Les deux modèles arriveront en concession dans leurs versions revisitées d'ici quelques mois.
La Jaguar XF passe au 4 cylindres Diesel
Si la Jaguar XF n'a pas le succès qu'elle mérite et reste encore rare sur nos routes, cela n'empêche pas la marque au félin de continuer à y travailler. Dans l'espoir de faire remonter les ventes, Jaguar présentera donc une version légèrement « faceliftée » lors du salon de New-York. Mais cette retouche (principalement au niveau de la calandre et des optiques avant) cache un changement bien plus important : l'arrivée d'une offre 4 cylindres Diesel.
La berline britannique se passait en effet jusqu'ici de petite proposition gazole, se contentant de V6 3 litres affichant 240 et 275 chevaux.
Malgré l'aversion du marché américain pour ce carburant, c'est donc à New-York que Jaguar introduira la XF équipée du 4 cylindres Diesel de 2,2 litres (notamment offert sur les Land Rover Freelander et Range Rover Evoque) développant ici 190 chevaux pour 420 Nm de couple. Combiné à la nouvelle boite automatique ZF à 8 rapports, il permettra à la Jaguar XF de franchir le cap des 100 km/h en un honnête 8,5 secondes pour une vitesse de pointe fixée à 225 km/h.
L'adjonction d'un système start & stop à l'ensemble permet à Jaguar d'annoncer 5,4 l/100 km en moyenne et des émissions de CO2 limitées à 149 g/km.
Les dates de commercialisation et tarifs devraient être annoncés lors du salon de New-York.
Jaguar XK Célébration, série spéciale
On commence à le savoir, la Jaguar Type E célèbre cette année ses 50 ans. Afin de fêter l'évènement, la marque dévoile aujourd'hui une édition très limitée du coupé XK, baptisée Célébration.
Seuls 10 exemplaires de cette version seront commercialisés en France. Les modèles recevront un équipement enrichi, avec quelques attentions spéciales comme des coques de rétroviseurs et des ouïes latérales chromées ou des logos « Jaguar Heritage » sur les flancs, les seuils de porte et les appuis-tête.
La Jaguar XK Célébration s'offre également des jantes de 19 pouces Tamana et les coloris premium pour la capote du cabriolet.
En plus de ces 10 modèles, 5 supplémentaires viendront chapeauter la gamme. Baptisés Célébration Ultimate, cette série encore plus limitée de Jaguar XK ajoutera des équipements supplémentaires tels que le système sans clé, le pare-brise chauffant, les phares directionnels, le recyclage de l'air et le contrôle de pression des pneus.
Pour le reste, cette version conserve les caractéristiques normales de la Jaguar XK, avec un V8 atmosphérique de 5 litres développant 385 chevaux et 515 Nm, capable d'effectuer le 0 à 100 km/h en 5,6 secondes.
Côté tarifs, la Jaguar XK Célébration sera commercialisée 92.565 € en coupé et 101.475 € en cabriolet, tandis que la version Ultimate sera vendue 94.935 € en coupé et 103.845 € en cabriolet.
Jaguar XKR-S : l'addition
Il est en effet déjà possible de créer sa Jaguar XKR-S de rêve sur le site officiel du constructeur. Un jeu qui ne pourra cependant pas vous occuper durant des semaines, le nuancier pour la carrosserie étant limité à 5 couleurs (blanc, gris, noir, bleu et rouge) et l'habitacle ne proposant que deux options de finition et 5 options d'habillage des sièges.
Si le tarif de départ de 136.000 euros représente un investissement important ( environ 30.000 euros de plus qu'une XKR), on se rassurera en constatant que les options sont peut nombreuses et relativement raisonnables. L'éclairage adaptatif est ainsi facturé 660 euros, le pare brise chauffant 430 euros, le système de contrôle de pression des pneus 600 euros, l'aide au stationnement 360 euros, la télécommande pour porte de garage 450 euros et enfin, la recirculation d'air automatique 80 euros.
C'est donc un total maximal de 138.580 euros qu'il faudra débourser pour avoir entre les mains la plus radicale de toutes les Jaguar. Et à entendre le son rageur du V8 compressé, on ne doute pas qu'elle les vaut…
La Growler E Concept 2011
Faut-il encore le rappeler ? Cette année, Jaguar célèbre les 50 ans de la Jaguar Type-E.
Un anniversaire qu'un homme d'affaires suisses a souhaité célébrer à sa manière. Les designers Robert Palm et Bo Zolland se sont donc mis à l'ouvrage afin de créer la Growler E 2011 Concept, basée sur la plate-forme de la XKR.
Les deux hommes ont multiplié les éléments rappelant l'illustre ancêtre du concept : une calandre ovale, un interminable capot, des janttes à rayons… Sous le capot on retrouve le V8 5.0l de la XKR dans une version développant 600 chevaux.
La Growler E 2011 affiche un poids de 1550kg conte 1665 kg pour la XKR de série.
Pour l'heure le modèle est unique et son propriétaire n'est autre que Bo Zolland mais Vizualtech (studio dont Zolland est le propriètaire) pourrait produire une petite série pour quelques heureux privilégiés.
JAGUAR XKR Black Cat
Notre coupé XKR 2010 est animé du V8 suralimenté le plus abouti et le plus performant de toute l’histoire de la marque". Chez Jaguar, aujourd’hui propriété du groupe indien Tata, on joue à fond et sans état d’âme la carte de la performance ultime.
Notre version "Black Cat" d’essai était même assortie d’un pack "Speed" faisant passer la vitesse de pointe de 250 à 280 km/h. Plus utile, l’énorme couple de 625 Nm permet au coupé (comme au cabriolet) d’abattre le 0 à 100 km/h en 4,8 secondes.
Un fantastique résultat obtenu grâce au compresseur Twin Vortex 6ème génération et à la réactivité de la boite automatique à 6 rapports.
A l’usage, le XKR est bestial voire presque indomptable surtout sur un circuit trempé par une température proche de 0°. Avec les très efficaces filtres électroniques en action, impossible d’assurer la cadence digne de la voiture.
Sans filet et compte tenu d’un poids embarqué de 1755 kilos (malgré la carrosserie en alu), l’exercice relève d’acrobaties désordonnées, les 510 chevaux ayant beaucoup de mal à se frayer un passage vers les seules roues arrière. Dans ce contexte, le surpuissant XKR ne pourra jamais rivaliser avec les R8 ou autres Carrera 4 à transmission intégrale.
Sur route et autoroute, le fauve, griffes rentrées, procure un transport raffiné où l’insonorisation ne laisse filtrer que les accents rauques des échappements. La tenue en cap est irréprochable même à très haute vitesse et le comportement dynamique souverain.
Prix : 105.400 € et 113.700 € en cabriolet.
Feu vert pour la Jaguar C-X75 ?
Au Mondial de Paris, Jaguar a scotché tous les amateurs de supercars avec le sublime concept C-X75. Que ce soit son design actualisant avec élégance les codes de la XJ220 ou sa motorisation originale, la C-X75 était sans conteste l'un des plus beaux véhicules du salon.
L'accueil très favorable du public et de la presse aurait finalement poussé les têtes pensantes de Jaguar à donner le feu vert à sa mise en production.
Evidemment, la carrosserie serait retravaillée afin de la rendre praticable en dehors des halls de salons, mais le style resterait sensiblement le même. Par contre, la motorisation changerait radicalement puisque les 4 moteurs électriques et micro-turbines céderaient leur place à un bloc thermique conventionnel. Il s'agirait en l'occurrence du V8 compressé déjà présent dans les entrailles, entre autres, des XKR et affichant plus de 500 chevaux.
Si la rumeur se confirme, la Jaguar C-X75 devrait être commercialisée en 2013.
De l'hybride pour la Jaguar XF
Lors du petit salon « Low Carbon Vehicle » se déroulant à Millbrook au Royaume-Uni, Jaguar a présenté une version hybride de la XF.
Second concept explorant cette voie après la XJ d'avril dernier, la petite berline au félin adopte ici un système du type Kers comme celui de la Porsche 911 GT3 R Hybrid.
De l'énergie cinétique est donc emmagasinée dans un volant d'inertie, capable de renvoyer un gain de puissance de 80 chevaux au bloc thermique via un moteur électrique.
Jaguar évoque des économies de carburant de l'ordre de 20%.
Si l'arrivée en série n'est pour l'instant pas annoncée, le projet est ici des plus sérieux, avec une mise en production qui n'est plus de l'ordre de la science fiction. D'autant que Land Rover pourrait également profiter du système pour ses propres projets d'hybridation.
Jaguar : Un concept mystère au Mondial
Depuis son rachat par Tata il y a trois ans désormais, Jaguar affiche un regain de dynamisme. Modèles spéciaux, projets, la marque semble portée par un vent nouveau, insufflé par l'industriel indien.
Nous ne somme donc pas surpris par l'annonce d'un concept pour le Mondial de Paris. Il devrait faire d'une pierre trois coups. D'un part, il célèbrera les 75 ans de la marque. D'autre part il préfigurera la nouvelle donne stylistique de Jaguar. Enfin, il devrait adopter une motorisation hybride, bien plus spectaculaire que le concept XJ Hybride accueillant un 3 cylindres.
Cela dit, on est toujours dans l'attente de la nouvelle berline X-Type, et d'un roadster au caractère sportif. Peut-être aurons nous des réponses au Mondial de l'Automobile de Paris ?
Jaguar XKR 175 à Pebble Beach
A l'occasion de ses 75 ans, Jaguar a dévoilé à Pebble Beach une série limitée du coupé XKR. Et comme son nom l'indique, seulement 175 exemplaires du XKR 175 seront construits.
Quelques retouches ont été apportées au félin pour l'occasion : un nouveau diffuseur arrière, un coffre plus important et des roues en aluminium de 20 pouces (au lieu de 19).
Peu de modifications ont cependant été effectuées au niveau de l'habitacle. Seuls les sièges sports sont maintenant recouverts de cuir Warm Charcoal, surpiqués de fil Rouge Cranberry.
Disponible uniquement en Ultimate Black, cette série conserve le V8 5.0L Supercharged de 510 chevaux et 625 Nm mais le limiteur de vitesse disparait afin de laisser la XKR dépasser les 280 km/h. Le 0 à 100 km/h s'effectue pour sa part en 4.8 secondes.
Le coupé XKR 175 sera vendu 104 500 dollars aux Etats Unis, Jaguar ne communique pour l'instant pas son tarif dans nos contrées.
Le retour de Jaguar aux 24 Heures
Pour fêter l'anniversaire de ses 75 ans, Jaguar s'offre un challenge. En effet, la marque britannique compte se retrouver sur la grille de départ pour les prochaines 24 Heures du Mans, les 12 et 13 Juin 2010.
Avec un palmarès honorable de sept victoires entre 1951 et 1990, Jaguar a su se fonder une image sportive, mais depuis quelques temps, cette image mérite un rafraîchissement. Mike O'Driscoll, une des têtes de Jaguar, explique lui même que "lorsque l'on regarde vers l'avenir avec notre nouvelle gamme de voitures hautement performantes -la XKR et la XFR- nous avons pour objectif de rendre Jaguar synonyme de sportivité à nouveau."
Concrètement, un des axes de développement sportif de Jaguar est de concevoir des voitures de course en lien direct avec celles de production. C'est pourquoi Jaguar a inscrit une XKR très légèrement modifiée à la course des 24 Heures du Mans.
Nommée XKR GT2, la Jaguar qui participera au Mans reprend le châssis aluminium de la XKR de série. Cependant, son moteur, un V8 de 5.0 litres, a été optimisé. Il développe désormais une puissance de 550 chevaux.
Comme le dit Mike O'Discroll, "C'est bon d'être de retour".
